Réaliser un test d’intrusion permet d’identifier le plus tôt possible les risques d’attaques de votre infrastructure informatique. Ainsi, vous pouvez prendre les bonnes dispositions pour les réduire ou les éliminer. Les véritables avantages de ce test de même que les étapes à suivre pour le réaliser vous sont présentés ici.
Les avantages d’un test d’intrusion
Les cyberattaques sont plus récurrentes et sophistiquées ces dernières années. Cela contraint tous ceux qui ont une infrastructure informatique à être proactifs et à renforcer la sécurité de leur système informatique. Afin d’y parvenir, il faut d’abord déceler ses vulnérabilités et failles.
C’est là l’objectif d’un test d’intrusion ou pentest. Il s’agit d’une évaluation de sécurité informatique. Il permet de déterminer les points faibles d’un système ou d’un réseau qu’un hacker pourrait exploiter pour voler vos données confidentielles et nuire à votre firme. Ainsi, une fois ces vulnérabilités découvertes, des mesures sont prises pour améliorer la sécurité des infrastructures informatiques.
Elles permettent donc de diminuer les risques d’attaques. Lorsque vous réalisez un pentest et appliquez les recommandations qui en ressortent, vous donnez du fil à retordre aux acteurs malveillants.
Ils auront du mal à pénétrer votre système informatique, car son niveau serait plus élevé. L’autre avantage est qu’il vous permet de vous conformer aux réglementations en lien avec la sécurité informatique.
Comment réalise-t-on un test d’intrusion ?
Faire un test d’intrusion permet donc de garantir une sécurité plus efficiente de votre infrastructure informatique. Le pentest consiste à faire des simulations d’attaques informatiques. Divers modes peuvent être utilisés pour ce faire. Il s’agit de :
- Boîte noire (black-box) : l’attaque est lancée ici depuis l’extérieur sans aucune information sur l’infrastructure ou le réseau informatique ;
- Boîte grise (grey-box) : le testeur infiltre le système tel un hacker en se servant d’un compte d’utilisateur appartenant à un client, à un employé, à un partenaire, etc.
- Boîte blanche (white-box) : il infiltre carrément le système (serveur) ici pour faire son attaque.
Avant de vous y mettre, vous devez définir la cible. Il peut s’agir d’une plateforme web, des applications mobiles, des objets connectés ou encore toute l’infrastructure interne de l’entreprise. Le but est de découvrir les vulnérabilités des serveurs (pour la plateforme web), de l’application (pour l’application mobile), des postes de travail et les différents périphériques (pour l’infrastructure interne d’une firme). Indépendamment du mode choisi, une méthodologie unique est à suivre. Elle prend en compte quatre phases.
La reconnaissance
C’est ici que le testeur va chercher des informations pertinentes sur la cible. Entre autres, on a les adresses IP, la topologie, les technologies utilisées, etc. Il se sert desdites informations pour préparer son attaque.
Le Mapping
Ici, le pentesteur recense les différentes fonctionnalités de sa cible. Cela lui permet de bien identifier les failles du système pour savoir comment attaquer.
La discovery
C’est la phase d’attaque. Il ressort toutes les vulnérabilités du système pour mieux agir. À cet effet, il peut utiliser des outils automatisés.
L’exploitation
À cette étape, le pentesteur fait l’étude des éventuelles exploitations des failles identifiées. Il les exploite afin de mieux évaluer les différents risques d’attaques. Pour finir, il produit un rapport sur les résultats de son test et fait des recommandations sur les mesures correctives face aux vulnérabilités identifiées.
Quelle fréquence suivre ?
Le présent texte permet d’être informé sur le niveau de sécurité de votre infrastructure informatique à un instant T. Il est donc recommandé de le faire régulièrement. L’idéal serait de faire tout au moins un test d’intrusion par an. Si votre système est souvent menacé, n’hésitez pas à en faire tous les mois.